A Pacha du Haras de la Vergne
(15/10/1999 – 04/04/2004)
 




Ces quelques lignes, écrites peu de temps après le décès de mon 1er bernois :

 

Plus jamais, ta beauté ne m’éblouira,
Plus jamais, ton regard plein d’amour ne me fera craquer,
Plus jamais, ta patte ne viendra me demander des caresses,
Plus jamais, ta tête ne se posera sur mes genoux pour faire le gros câlin,
Plus jamais, tu ne t’assoiras sur mes pieds,
Plus jamais, tu ne viendras me réveiller en sautant sur le lit,
Plus jamais, tu ne feras tes yeux de fou pour aller jouer,
Plus jamais, tu ne pousseras tes petits grognements pour que je vienne te cajoler,
Plus jamais, tu ne viendras me réconforter dans les moments de tristesse,
Plus jamais, tu ne rongeras tes « nonos » avec engouement,
Plus jamais, tu ne râleras pour que je te laisse faire ta sieste,
Plus jamais, tes ronflements impressionnants ne me réveilleront,
Plus jamais, tu n’iras embêter Polka, ta petite minette,
Plus jamais, tu ne fouilleras dans les sacs des courses pour trouver un « nonos »,
Plus jamais, tu ne m’aideras à « jardiner »,
Plus jamais, tu ne joueras avec ton ballon,
Plus jamais, tu ne viendras vers moi rien qu’en te faisant un clin d’œil,
Plus jamais, tu ne me feras la tête si je te laisse quelques heures tout seul,
Plus jamais, je ne ressentirai ta joie de vivre,
Plus jamais, je ne verrai ton regard si fier,
Plus jamais, je ne pourrai enfouir mes doigts dans ta superbe fourrure,
Plus jamais, je ne t’entendrai haleter,
Plus jamais, je ne sentirai ton odeur,
Plus jamais...

 

Pacha est parti beaucoup trop tôt, rejoindre les étoiles, après 3 semaines de combat contre une tumeur de la rate (hémangiosarcome).
Malgré une splénectomie, il était trop tard, le stade de la maladie était beaucoup trop avancé.

C'était un chien très dominant, d'ailleurs pour ses 6 mois, je me demandais si j'allais réussir à le maîtriser et puis, en le recadrant régulièrement, il est devenu un loulou bien dans sa tête, tout en gardant son caractère.

Je me souviendrai de la complicité que l'on pouvait avoir, un simple geste de la main, un clin d'oeil, un claquement de doigt et mon beau arrivait vers moi à toute allure.

Je ne t'ai pas assez vu...







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